«Les e-fuels auront du sens pour l’aviation ou le maritime, pas pour la voiture»
Responsables d’un quart des émissions mondiales de gaz à effet de serre, dépendants à 90 % du pétrole, les transports doivent se décarboner. Outre l’alternative électrique, la plus mature pour les véhicules individuels, et dans une tout autre mesure l’hydrogène et les biocarburants, une autre voie émerge : celle des carburants de synthèse, ou «e-fuels». Cette technologie balbutiante consiste à produire du carburant à partir de CO2 en utilisant de l’électricité bas carbone. Aujourd’hui défendue par l’Allemagne pour prolonger l’utilisation des véhicules à moteurs thermiques, que l’UE s’est pourtant engagée à interdire à la vente à partir de 2035, elle est contestée par les ONG environnementales qui la jugent coûteuse et énergivore.